jeudi 24 novembre 2011

Economie et écologie mens(tr)uelles

Comme je l'ai dit auparavant, cela fait longtemps que je ne supporte plus les serviettes périodiques jetables: ça coûte cher même en prenant les moins chères (en évitant les premiers prix qui se délitent en moins de deux), les poubelles se remplissent vite, je ne compte plus les achats en catastrophe ayant oublié de reconstituer la réserve, le tour des collègues ou camarades féminines avec un discret "Tu n'aurais pas une serviette ou un tampon?", le tampon que l'on sent se déployer "en corolle" au fur et à mesure, les sous-vêtements tâchés car la serviette s'est décollée... Le plastique ne se recycle pas, il faut vider régulièrement la poubelle, on sent que ça macère les jours de chaleur et il n'est pas toujours aisé de les changer discrètement.
 J'ai donc récemment opté pour les serviettes réutilisables associées à une coupe menstruelle, trop peu répandues à mon avis.
La première insertion de la coupe a été difficile car c'est plus gros qu'un tampon; quant au retrait, je l'avais mise trop loin donc j'ai eu un moment de frayeur. On respire, on se détend et on pousse comme si on allait à la selle pour qu'elle ressorte gentillement. Je vais juste couper la tige pour la mettre juste au bon endroit, la prochaine fois. Presque comme un tampon en fait, mais que l'on n'enfonce pas.
Seuls hic: la stérilisation nécessaire en fin de cycle pour entamer le suivant sereinement (je préfère cela que de le faire en catastrophe le jour J!), ça ne prend pas de temps: juste mettre le minuteur et surveiller du coin de l'oeil en faisant la vaisselle pour rester à côté, par exemple.
Il faut également trouver la bonne position pour la mettre car si on la met trop haut, il faut aller la récupérer! J'en sais quelque chose! Et une fois la tige coupée, c'est irréversible donc il vaut mieux faire plusieurs essais auparavant.
Il faut penser à la vider régulièrement, en allant aux toilettes par exemple mais j'ai lu que certaines femmes la gardent toute la journée.
On ne sent absolument rien si elle est bien mise, j'ai failli oublier que je l'avais!
Et comme la taille varie selon que l'on ai accouché ou non, il faut prévoir de réinvestir ultérieurement pour les nullipares comptant avoir des enfants. Mais, l'économie reste réelle: le coût unitaire varie entre 30 et  40 €, le calcul est vite fait!
Si vous ne supportez pas la vue du sang, mieux vaut vous abstenir, même si cela reste naturel...
Les serviettes se lavent en machine à basse température (froide donc) pour ne pas fixer le sang (l'hémoglobine du sang pour être exacte) avec le linge habituel. Je les rince à l'eau froide avant pour enlever le maximum de sang quand il est encore frais.
Les miennes ont trois épaisseurs en plus de l'enveloppe soit 5 épaisseurs au total, ce qui semble suffisant à mon avis, elles sont en coton blanc (je n'ai pas pensé à en prendre des colorées, tant pis!, je ne compte pas en racheter) et s'attachent avec des pressions par dessous. Je les associe à ma coupe donc elles sont là en cas de fuites, je ne sais pas ce qu'il en est si on les utilise seules pendant les règles.
http://www.mondebio.com/cosmetique-bio/popolini/lot-de-5-serviettes-hygieniques-lavables-en-coton-biologique/3737.html

Ajout du 16 septembre 2013:
J'en reparle ici!
 http://leblogdazenor.blogspot.fr/2013/09/articles-en-lien-avec-la-coupe.html

mercredi 23 novembre 2011

Brûlage des fourches

  J'ai, de guerre lasse, dû procéder à un brûlage des fourches: technique fastidieuse à manier avec précaution quand le ciseau ne suffit plus.
 Cette technique ancestrale est controversée: il s'agit bien de brûler les pointes fourchées à la bougie ou au briquet comme pratiqué dans la vidéo ci-dessous.

Matériel:- bougie
- serviette ou torchon pour protéger le dos des cendres
- bassine d'eau si vous avez peur
- huile, oeuf... bref de quoi faire un bon masque post-brûlage

La technique:
- Se mettre dans un endroit calme et organiser son espace de travail pour ne pas être gêné
- Séparer la chevelure en 8 ou 10 sections à faire tenir par des pinces ou des élastiques
- Allumer la bougie
- Détacher un mèche de cheveu (taille du petit doigt environ) et l'enrouler sur elle-même
-Tendez la mèche devant vous et passer deux doigts le long de la mèche à rebrousse-poil pour faire sortir les cheveux
-Tendez bien la mèche puis passez rapidement la bougie dessous (2-3 cm) sans mettre la flamme dedans: le bout des cheveux fond
- Attachez cette petite mèche pour la séparer des autres
-Recommencez jusqu'à avoir fait tout la chevelure
-Peignez très délicatement les cheveux pour faire partir les bouts de cheveux brûlés
- Un bon bain d'huile et un shampooing
Précautions:
- Ne pas trop approcher la bougie (j'ai moi-même la première fois, accidentellement brûlé ma première mèche; résultat: un cm de cheveu brûlé et tombé en cendres!)

Avantages:
- on ne perd pas de longueur car seules les fourches sont brûlées
- le cheveu cautérisé ne refourche pas comme avec une coupe au ciseau
- c'est plus rapide que je ne pensais: une grosse demie-heure sur cheveux mi-longs

Inconvénients:
 -Il faut se montrer adroit
- Trouver le temps nécessaire et surtout un endroit calme sans être dérangé
-L'odeur de cochon grillé
-Bien soigner ses cheveux pour leur retrouver un aspect normal après le brûlage, ce qui allonge la durée totale du brûlage: masque nourrissant (j'ai mis huile+ oeufs+ HE lavande officinale pour ses propriétés kératoplastiques, shampooing et après-shampooing pour ôter l'huile
- A faire 3 fois par an maximum

  Les mèches enroulées ne brûlent pas si elles sont bien serrées car elles ne contiennent plus d'oxygène.
Sur la vidéo, elle sort trop de cheveux à rebrousse-poil d'où la taille de la flamme. Personnellement, j'ai fait un rapide passage à rebrousse-poil sur des mèches bien serrées sans rencontrer ce genre de problème; je n'ai pas mis la mèche dans la flamme mais seulement assez proche pour que la chaleur dégagée cautérise les fourches. Le boules créées suite au brûlage partent au shampooing.

dimanche 20 novembre 2011

Les additifs capillaires

Depuis peu, j'ajoute des additifs dans mes shampooings et masques (I goutte dans le masque et la dose de shampooing).

  En prévision des fêtes de fin d'année pendant lesquelles j'ai l'intention de sortir exceptionnellement le lisseur, j'ai fait l'acquisition d'additifs aussi naturels que possible.
  La protéine de soie liquide, qui a la propriété de lisser les cheveux: une goutte dans le masque et le shampooing. Mes cheveux sont visiblement plus lisses; d'après ce que j'ai lu, plus on l'utilise,
 plus les cheveux sont lissés.

  Les céramides végétales qui protègent de la température en gainant le cheveu, fortifient et lissent les cheveux. Je compte l'ajouter avant l'utilisation (sacrilège) d'un fer à lisser pour les grandes occasions: il serait dommage que tous mes efforts soient réduits à néant; tout comme de jeter mon fer à lisser! Je ne mettais pas de protecteur autrefois donc cela ne peut pas être pire! Sinon, je me tournerais vers les protecteurs thermiques siliconés vendus en grande surface donc le coût sera plus important; avant le cas échéant de jeter ou donner mon fer à lisser.
 http://www.aroma-zone.com/aroma/fiche_actif_ceramides.asp

vendredi 18 novembre 2011

Naturel contre chimique: à nos calculettes!

Au naturel:

Masques divers et variés: huile 4 € par an, oeufs 5 € par an, lait 3 € par an, miel 4 € par an soit 16 €
Shampooing et après-shampooing biologiques: pour une durée de 3 mois: 24 € et 24 € soit 48 €
Vinaigre
: 3 € par an
Autres compléments: 25 €  environ
Coiffeur: 0 € environ
Total: 92 € annuels soit 7,70 € mensuels


Au chimique:

Shampooing: 6,5 € mensuels, soit 78 € par an.
Masques: 4,5 € par mois, soit 54 € par an
Coiffeur: 14 € par an

Total: 146 € soit 12, 17 € par mois; 132 € annuels soit 11 € mensuels en ne comptant pas le coiffeur.

mercredi 16 novembre 2011

Recyclage potager

Depuis peu, je recycle mes épluchures de fruits et légumes (n'ayant pas de plantes à dorloter) en produits de beauté. J'ai mal au coeur à l'idée de les jeter! Après tout, des gens meurent de faim sur cette planète... L'idée de gâcher quelque chose qui peut se révéler utile (et économique pour mon budget plus que serré) me met mal à l'aise. Pas question de stocker inutilement car la place me manque.
  Utilisables en masque cutané ou capillaire, mixés et mélangés à une préparation. Je les nettoie auparavant, cela va de soi, dans un volume d'eau réduit pour ne pas gaspiller.
Non mixés, je les utilise immédiatement ou après congélation, en ajout dans mes masques habituels. Je prépare l'huile ou autre base liquide de mon masque la veille si possible (ou une heure avant la pose) à laquelle je mélange mes épluchures non mixées. Il ne reste plus qu'à filtrer!

  Honnêtement, mélangé à de l'huile, ça n'apporte pas grand chose de visible mais ça ne doit pas faire de mal. En masque classique, les cheveux sont bien hydratés mais les résidus sont impossible à retirer.

samedi 12 novembre 2011

Après-shampooing Lavera: Lait de rose réparateur

Les points positifs: texture agréable, pas de colorants (couleur blanche), tube qui permet de bien doser, bien hydratant, certification Vegan (pas de produits d'origine animale)
  
 Les points négatifs: odeur de rose trop pénétrante et qui fait chimique (alors que c'est loin d'être le cas: huiles essentielles naturelles et/ ou biologiques; l'AS au lait de mangue a semble-t'il le même inconvénient; achat prévu à la prochaine commande), je trouve la texture un peu liquide qui conduirait à en mettre un peu trop: 4 à 6 applications par tube, je pense. Mais calculs faits et refaits, j'ai eu une bonne surprise: le coût de revient est exactement le même qu'avec mes anciens masques Garnier au henné que je vidais rapidement; j'étais moins régulière dans mes applications.
 Autre inconvénient majeur: avec un bon masque nourrissant avant, il est difficile de se retenir de passer sa main dans les cheveux qui sont doux et soyeux, au risque de les abîmer et qu'ils regraissent trop vite!
  

jeudi 3 novembre 2011

Shampooings bios: phase de transition

  J'ai reçu, ce matin, ma commande de shampooings bios: Logona à la noisette: reflets pour cheveux bruns, Naturado cheveux foncés: Noyer, châtaignier, Cyprès et Lavande et un après-shampooing réparateur Lavera au lait de rose (je testerai ce dernier au prochain shampooing car mes cheveux sont secs).
Les odeurs et la texture sont particulières à première vue, je m'attendais à une couleur plus transparente du fait de l'absence de colorants et je les pensais plus liquides.

 Je pense procéder ainsi lors de la phase de transition: j'ai refait ce matin une bouteille de shampooing dilué avec de l'eau (moitié-moitié avec des HE, comme d'habitude). Quand je l'aurais finie, je compléterais mon ultime demi-bouteille de shampooing Yves Rocher avec un de mes shampooings biologiques pour commencer à habituer mon cuir chevelu à ces substances (en espérant, ne pas faire d'interactions!). Je la compléterai au fur et à mesure de son utilisation pour arriver à du 100 % biologique. J'aurai commencé (et sans doute fini) depuis longtemps mon masque réparateur (hydratant, je pense car on ne peut pas réparer des débuts de fourches! C'est le manque d'hydratation qui abîme mes pointes de toutes manières), je l'utiliserai en après-shampooing.

Verdict:
Je suis encore au shampooing mélangé mais les reflets sont très nets par rapport à mes anciens shampooings: la première utilisation m'a laissée dubitative car je les trouvais trop accusés (Naturado mélangé). J'appréhende un peu le passage au 100 % biologique car je crains des reflets trop brillants qui, en plus, tiennent 2 voire 3 jours au lieu d'un!

Après-shampooing: idéal pour les cheveux secs et abîmés: le plus efficace que j'ai jamais essayé (pourtant j'ai dû essayer à peu près tous les masques chimiques du commerce!): cheveux doux et soyeux qui tiennent quelques jours (et non pas deux au maximum comme avant!)! Définitivement adopté!