Gérer un dégradé

  J'ai coiffé une amie, il y a peu avec un gros gros dégradé.

  Quelques astuces en vrac:

- les pinces plates sont mes meilleures amies pour plaquer une mèche ou remplacer une épingle à chignon

- tricher est le maître mot: il faut surveiller constamment la longueur des mèches que l'on prend et si elle est trop courte, l'inclure dans une mèche plus longue

- cacher les mèches trop courtes sous les autres avec des pinces plates ou des épingles  à chignon ou rentrer les mèches (passer une épingle à chignon par la partie arrondie sous une mèche qui tient bien sans la ressortir totalement, arriver à rentrer dans la partie ressortie une mèche rebelle et enfin rentrer l'épingle à sa place en emmenant avec nous la mèche rebelle)

- pour tricher et casser les raccords bancals rien de tel qu'une pince pour cacher les parties moins jolies ou une grosse pince si c'est trop voyant

- anticiper au maximum le fait que les mèches les plus courtes sont à peine maintenues et vont peu à peu partir, réduisant la masse de cheveux "sécurisée" en entraînant en plus de nouvelles mèches un peu trop courtes

Trichotillomanie: le combat continue

  Trichotillomane depuis des années, je me bats actuellement contre ce tic, T.O.C., addiction gestuelle, qu'importe comment on la définit.
Je fais de gros effort pour noter les craquages, tenter de définir des tendances et tenter de gérer au quotidien les rechutes (et il y en a! Parfois 10 sur une journée).
J'ai testé les huiles essentielles, le rescue, la musique ou l'écriture; j'essaie d'anticiper les crises, si je sais que je risque d'être stressée, je prends un carnet pour noter les situations à risques, comment j'ai réagi, mes émotions.

  Jusqu'ici, je vivais avec, cette addiction n'était pas un problème. Mais comme je vais mieux, ce comportement n'a plus de raison d'être et le temps de l'éradiquer est venu. Je me donne un an ou deux pour arriver à éradiquer cette addiction que je traine depuis mon enfance.

Trichotillomanie

 

Je souffre de trichotillomanie et de trichophagie depuis des années. Je mange mes cheveux, les tripote, les caresse dès que je stresse ou que je m'ennuie.

  Les conséquences? Les points blancs que je chasse au ciseau impitoyablement. Le manque de pousse qui y est sans doute lié. Les cheveux coincés entre les dents ou qui se plantent parfois dans la gencive, ça fait parfois très mal et ça m'oblige parfois à me relaver les dents.

  J'ai tenté de nombreuses stratégies ces derniers temps car j'en ai marre.
- le foulard
- l'huilage de pointes (ça fait un soin mais il faut faire un shampooing derrière)
- le bonnet
- le brossage des cheveux (ça détend et ça occupe les mains)
- les balles anti-stress

  La meilleure solution que j'ai trouvé est de m'accepter peu à peu pour diminuer ce stress.

Tangle teezer

  J'ai acheté par curiosité la fameuse Tangle Teezer que je lorgne du coin de l'oeil depuis quelques années maintenant. L'originale est à 12-13 £, je l'ai souvent vue à 14-15 € plus les frais de port donc j'ai attendu car je trouve ça cher.

  Bien évidemment, cette brosse est en plastique. Elle tient vraiment bien dans la main, elle est petite (j'ai pris la compacte qui fait à peu près la taille de ma petite paume de main) et se range facilement dans un sac à main ou une trousse de toilette. Le plastique a également l'immense avantage de permettre un lavage facile.

  Les picots sont très (un peu trop) souples. Cette brosse conviendra à un I ou un II mais pas un III en ce qui concerne l'épaisseur. Je ne pense pas que cette brosse soit adaptée aux cheveux bouclés (qui de toutes manières n'aiment guère les brosses de base) et certainement pas aux cheveux crépus.

  Elle démêle bien mais on n'a pas l'effet massant d'une brosse en poil de sanglier ou en bois, ce qui est vraiment dommage. Elle n'arrache pas les cheveux mais je doute que les poils souples permettent de défaire de gros noeuds en mode bourrin (mais chacun sait qu'on est supposé défaire les nœuds délicatement à la main... sauf quand on est pressé)!

  Mais bon, je l'ai prise pour la mettre dans mon sac à mains ou dans ma trousse de toilette pour partir en we sans me trimballer deux brosses avec manche qu'il faut casse comme on peut sans les écraser donc elle fera parfaitement l'affaire!

Coupe maison

 

Je coupe mes cheveux moi-même depuis des années maintenant.
Les salons de coiffure, comment dire? Ca sent mauvais dès qu'on y entre, les produits sentent mauvais et assèchent les cheveux, les coiffeurs ne comprennent pas que couper 5 cm veut dire couper 5 cm et non 8-10 cm, que l'on ne veut pas de dégradé et les coiffeurs en font un peu à leur tête.

  La chose à ne surtout pas dire: "coupez tout ce qui est abîmé"!

  J'ai très longtemps utilisé la technique de l'élastique qui me réussissait bien.
http://aujourdhuijose.over-blog.com/article-aujourd-hui-on-ose-se-couper-les-cheveux-soi-meme-99781223.html

  Depuis des années, j'utilise le créaclip http://www.creaclips.fr/ pour couper mes pointes ou pour les plus grosses coupes. Les cheveux sont plus étalés qu'avec un élastique, ce qui est rend la coupe au ciseau plus facile. Il va de soi qu'il faut mouiller les cheveux avant de les couper ce qui rend la coupe plus facile et plus précise.

  Je me suis fait la main en coupant d'abord un demi-cm pour tester et je me suis lancée. A 30 € la coupe et 5 € la coupe de pointes, quand on n'a pas ce que l'on veut, il est nettement plus rentable d'apprendre à couper ses cheveux soi-même!

De novo: Oleo silk et crème lactée

  J'ai acheté il y a quelques temps sur le site Denovo http://www.denovo-beaute.com/produit-decouverte-capillaire_15 le pack découverte qui contient une crème lactée (50 ml) et un flacon d'oleo silk (30 ml) pour 22 €.

Normalement, la crème lactée est à 15 € les 100 ml et l'oléo silk est à  22 € les 50 ml. Je n'ai pas calculé au millilitre près mais le prix n'est pas plus intéressant avec le pack découverte. Par contre, j'ai reçu le tout très rapidement.

 Les produits contiennent 99 % d'ingrédients naturels, sont fabriqués en France mais ne sont pas certifiés biologiques.
Ils se conservent un an pour la crème lactée et 18 mois pour l'oléo silk. Mais tant que le produit ne bouge pas, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas l'utiliser surtout sur les cheveux (sur la peau, je me méfierais plus).

La crème lactée Denovo (15 € les 100 ml):

D'après le flacon, elle s'utilise pour les cheveux secs et indisciplinés.

L'odeur est sucrée, ça sent le bonbon. La texture est très fluide et très vite absorbée. Vu le prix, je ne m'en sers que sur les pointes avant de partir au travail quand mes cheveux font la tête. La pompe permet de doser le produit et d'en mettre très très peu. Je pense que si je l'utilise au quotidien, cette crème me fera plus d'un an. Je trouve qu'elle hydrate bien.

L'oléo silk Denovo (22 € les 50 ml):

La mention du flacon indique cheveux secs dévitalisés. 

Elle sent la fraise tagada, est très fluide. Elle est très vite absorbée par les cheveux sans graisser!

De même, il en faut très très peu, elle contient surtout de l'huile de macadamia et de sésame.

Cette huile sèche nourrit (forcément, c'est une huile!) sans graisser, le flacon pompe délivre très peu de produit, il me durera également très longtemps même en usage quotidien.

Bain de pied maison

  L'autre jour, je cherchais à utiliser une carte cadeau dans un magasin de cosmétiques et j'ai été effarée du prix de sels pour bain de pied.

  Pourtant, c'est facile à faire: du gros sel (de cuisine, je prends de l'éco + qui fait très bien l'affaire), une ou deux gouttes d'huile essentielle au choix (relaxantes comme l'orange ou la lavande par exemple, le citron pour un effet fraicheur) et on verse joyeusement le tout dans une bassine ou un seau d'eau chaude.

On peut même le préparer à l'avance!

Poudres et soins ayurvédiques

J'ai découvert il y a quelques années déjà, la poudre ayurvédique par excellence pour une chevelue: le shikakai. A la base, à l'époque où je tentais d'espacer mes shampooings, je cherchais quelque chose de léger à utiliser entre deux shampooings, de pas cher et d'efficace.

Au départ, je penchais pour l’œuf: facile à trouver, pas cher si on prend les premiers prix. Mais d'une, j'en mange assez peu et ça ne se conserve pas des mois au frigo; de deux, l'odeur ne me plait pas trop (elle ne reste pas sur les cheveux, mais l'odeur de l’œuf cru n'est pas des plus agréables).

  Du coup, j'ai pris la plus populaire des poudres ayurvédiques: le shikakai. Le prix est dérisoire (4-5 € les 250 g), mon paquet me fait bien deux ans, la poudre se conserve bien (elle sèche parfois un peu mais une fois réhydratée, elle reste tout aussi efficace), c'est facile à transporter (un petit pot à confiture glissé dans la trousse de toilette et j'ai deux doses de shampooing), à utiliser (un petit pot, un fond d'eau et basta), ça sent divinement bon (l'odeur ne reste pas dans les cheveux, ce qui est fort dommage).

Les inconvénients? Oui, il y en a! C'est une poudre donc quand on la verse sur le cuir chevelu et que ça coule dans les yeux, ça fait mal!! Il faut bien pencher la tête en arrière. Elle est très très irritante si on la respire. Oui, l'odeur est divine, je me fais régulièrement avoir mais du shikakai dans les poumons, ça fait mal, ça fait tousser, ça remonte dans les sinus, donc on évite (sauf si on veut se shooter au shikakai, mais bon, chacun son truc! Je rigole, mais en vrai, ça arrache et ça fait mal!).

Le mode d'emploi:
 une dose de shikakai (j'utilise l'équivalent d'une petite cuillère bombée; un mini pot de confiture (le style qu'on trouve dans les hôtels) contient deux doses de shampooing), un bol et un fond d'eau. On mélange sans respirer. Je le fais liquide, normalement, on en fait une pâte mais je crois ne l'avoir jamais fait et ça me va bien. 

Une fois le mélange fait, on verse sur le cuir chevelu en massant (sans s'en mettre dans les yeux donc on penche bien la tête en arrière). On laisse poser le temps de se savonner (le shikakai coule sur le corps sous l'effet de la gravité et adoucit la peau; attention aux muqueuses évidemment) et on rince en massant.

Ca mousse très très légèrement, mais pour rappel, ce n'est pas la mousse qui lave (la mousse, ça veut dire qu'il y a des sulfates!).

J'ai aussi testé l'amla (attention, ça fonce si on l'utilise régulièrement) et la poudre de rose: c'est sympa mais niveau soin, c'est sans plus.

L'avantage de ces poudres, c'est qu'en plus de pouvoir s'utiliser en shampooing (seules ou mélangées entre elles), elles sont aussi des soins:

Amla: nettoie et purifie la peau, pousse, chute. A la longue, fonce les cheveux clairs.
Rose: rien que le nom fait rêver, elle sent très bon, en plus. Irritations de la peau, apaisante (stress, nervosité)
Shikaikai: démêlage, douceur, pousse, brillance, anti-pelliculaire
Sidr (jujubier): utilisable en henné neutre (je préfère le cassia qui est mieux niveau soin, en ce qui me concerne), il lave bien et donne de la brillance. Il s'utilise pour les problèmes de peau, contre les démangeaisons et les pellicules. C'est le henné neutre de la marque Shiraz.

  Mais les soins ayurvédiques ne concernent pas que les cheveux. On les utilise également pour la peau ou pour se relaxer.

Bilan de 2014

J'ai coupé 8 cm en 2014 ( et après, je trouve que ça ne pousse pas...) pour arriver à 44 cm environ (vivent les ondulations).
Niveau routine, il n'y a rien de nouveau. Je me suis racheté des flexi-8 et des ketylos que j'adore.

L'arnaque des huiles capillaires

  De retour après une longue absence. Il n'y a rien de nouveau, ça ne pousse pas ou si peu et de temps en temps en temps, je coupe pour éradiquer le dégradé; j'ai trouvé ma routine: un shampooing par semaine (base lavante neutre ou shampooing solide maison au SCS et au SCI; après-shampooing maison au BTMS et quand j'ai la flemme d'en refaire, un tube de Lavera basis; rinçage au vinaigre dilué. Plus les classiques: huilage des pointes au monoi l'hiver avant le coucher, brossage doux et pas de maltraitance particulière).

  Je trainais tout à l'heure dans un moment d'ennui sur le site d'une célèbre marque qui utilise les actifs végétaux et fait du greenwashing (je déteste les angliscismes! Bref, les marques pseudo-vertes avec leurs beaux emballages avec du vert, des plantes, la mention Bio en gros (sans le label, alors qu'il y a quelques ingrédients bios) et qui nous en font payer le prix avec une composition pas plus propre qu'un produit de supermarché).

  Mon premier vinaigre de rinçage venait de chez eux, il est toujours vendu d'ailleurs! A 35 € le litre... Le prix de la bouteille en plastique et de la belle étiquette, j'imagine! Parce que mon vinaigre de rinçage, c'est une bouteille de gel douche vide, de l'eau du robinet et une rasade de vinaigre de vin premier prix, on mélange et basta!

  Bref, ils vendent des huiles capillaires maintenant. Forcément, ça m'intéresse! Déjà, elle "répare" (parce que maintenant, un cheveu abîmé, ça se répare... Oui, je sais le brûlage permet de brûler les fourches, si on veut. Si ça répare les fourches, ça veut dire, (musique qui fait peur) Silicones!!!), mais c'est marqué "sans silicone". Les analyses de composition, je laisse ça à des blogueuses plus expérimentées qui sévissent sur la toile. Apparemment, il n'y aurait pas de silicones.

  En gros, il y a de l'huile de tournesol (le produit basique, pas cher et super efficace que j'adore autant que l'huile d'olive), huile de pépin de raisin, jojoba, olive et macadamia. Plus des noms que je n'arrive pas à identifier et que je ne vais pas chercher associé à un anti-rancissement (vitamine E). Tout ça à... 80 € le litre (le prix de la jolie bouteille et de la jolie étiquette, je vous dis).

  Ca m'énerve que des marques se fassent de l'argent là-dessus en abusant autant! N'importe qui peut le refaire chez soi pour dix fois moins cher. Oui, je sais, il n'y a pas la jolie bouteille en plastique avec une jolie étiquette...